La succession des années de sécheresse et la combinaison de canicule et de déficit hygrométrique affaiblissent les arbres. Si elles n'achèvent pas les espèces les plus sensibles au réchauffement climatique, les bioagresseurs opportunistes ou des conditions de culture défavorables finissent d'épuiser certaines plantations.
Les arbres sont des bio-indicateurs de premier ordre. En cas d'événement météorologique ou de changement climatique, les espèces en situations "limites" de leur optimum écologique sont souvent les plus vulnérables et peuvent être considérées à ce titre comme des sentinelles. En témoignent les dépérissements, plus ou moins généralisés, d'arbres survenus dans ces situations en 2017 dans plusieurs régions françaises.
Cet hiver 2018, semble plus humide et les réserves d'eau seront certainement plus importante au printemps prochain qu'en 2017.
Voir l'article sur le lien horticole N°1036 du 22 novembre 2017.
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